I salariati di Philips EGP vittime di una serrata

Francia, gruppi, ristrutturazioni
Le Monde       100215

I salariati di Philips EGP vittime di una serrata

– I 212 salariati dello stabilimento Philips EGP di Dreux, Eure-et-Loir (schermi al plasma) a gennaio hanno cercato di evitarne la chiusura con una gestione in forma di cooperativa; sabato scorso hanno ricevuto la lettera raccomandata di licenziamento;

– Lo stabilimento sarà sostituito da un call centre con 300 nuovi posti di lavoro;

– secondo la il sindacato CGT, la direzione aziendale avrebbe inviato una seconda lettera offrendo ai suoi ex salariati la possibilità di riciclarsi in Ungheria, a Szekesfehervar, con contratto a tempo indeterminato e un salario €450/mese, su 12 mesi; condizione conoscere la lingua ungherese.

– Il delegato sindacale di fabbrica della CGT ha minacciato un ricorso in tribunale ;

il ministro Industria, Christian Estrosi, ha sottolineato gli sforzi di ripresa da parte di Philips EGP, l’importante sono i 300 nuovi posti di lavoro.

Le Monde       100215

Les salariés de Philips EGP victimes d’un lock-out

LEMONDE.FR avec AFP | 15.02.10 | 08h42

Malgré les lettres recommandées, plusieurs dizaines de salariés de l’usine Philips EGP à Dreux (Eure-et-Loir) se sont rendus sur le site de leur entreprise. Là, ils ont pu constater le lock-out du site.

–   La section CGT de l’usine, qui conteste la fermeture définitive annoncée ce week-end, a menacé dimanche de saisir la justice, si l’accès au site était interdit aux salariés, lundi lors d’une assemblée générale. "Si les salariés ne peuvent pas rentrer travailler lundi matin, nous le ferons constater par huissier et déposerons un référé en justice", a déclaré le délégué du syndicat, Manuel Georget.

Le ministre de l’industrie, Christian Estrosi, a souligné dimanche sur RTL les efforts de revitalisation de Philips EGP, après la fermeture définitive de son usine à Dreux (Eure-et-Loir), qui sera remplacée notamment par un centre d’appels, trois cents nouveaux emplois étant déjà assurés."Ce qui compte, c’est de maintenir l’emploi industriel", estime M. Estrosi, qui se dit "attentif à ce que Philips nous fasse des propositions de qualité". "Nous sommes à trois cents emplois remplaçant la fabrication des écrans plasma par d’autres activités. L’objectif c’est d’être même à plus de trois cents emplois demain", d’après lui.

Invoquant la situation financière, la direction de Philips EGP a annoncé samedi, dans une lettre aux salariés, la suppression de deux cent douze emplois et la fermeture définitive de son usine, dont le personnel avait tenté d’assurer la gestion sous forme de coopérative ouvrière en janvier.

Selon la CGT, un second courrier a été adressé aux salariés, leur proposant un reclassement en Hongrie. "Philips propose aux salariés, des postes d’opérateur à Szekesfehervar, en Hongrie, en CDI (Contrat à durée indéterminée) payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue hongroise. C’est vraiment se moquer du monde", s’est indigné M. Georget.

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