– Grecia, martedì 29 giugno nuovo sciopero, il 5° da inizio anno, contro la riforma pensionistica; scioperano sia i salariati del settore pubblico che del privato; ne sono interessati trasporti, amministrazioni, educazione, banche, media.
● Bloccato il porto del Pireo da circa 500 militanti (comunisti?). Come imposto da UE e FMI in Grecia è già calato l’ammontare delle pensioni, fortemente ridotte le possibilità di pensionamento anticipato, gli anni di contribuzione per una pensione a tasso pieno passa da 35-37 a 40; l’età pensionabile per le donne portata da 60 a 65 anni, come per gli uomini.
● Si fanno già sentire nella vita quotidiana gli effetti delle misure d’austerità:
o soppressa a maggio la “quattordicesima” per il PI; da primo luglio aumento dell’IVA dal 21 al 23%.
La polizia ha usato i lacrimogeni per disperdere le migliaia di manifestanti, davanti al parlamento di Atene, dove sta per essere discusso il progetto di legge sulla riforma delle pensioni, approvato venerdì all’unanimità dal governo, uno dei pilastri fondamentali degli accordi economici con UE e FMI; il progetto deve essere adottato prima della fine di settembre per ricevere i €110 MD di aiuti da UE e FMI. In parlamento il partito socialista ed alleati dispongono di 155 seggi su 300.
LEMONDE.FR avec Reuters | 29.06.10 | 06h23 • Mis à jour le 29.06.10 | 14h32
– Les syndicats appellent à une nouvelle journée d’action dans le public comme dans le privé mardi en Grèce, pour protester contre les mesures d’austérité décidées par le gouvernement. Des milliers de manifestants se sont rassemblés en milieu de journée devant le Parlement à Athènes, où les députés commenceront la discussion du projet de loi de réforme des retraites, auquel s’oppose une majorité des Grecs.
– Les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants qui les prenaient à partie. Un demi-millier de militants communistes ont par ailleurs bloqué le port du Pirée, empêchant des centaines de touristes d’embarquer sur les ferries à destination des îles.
Les transports publics devraient connaître des perturbations, tandis que cette grève, la cinquième depuis le début de l’année, affectera également les administrations publiques, l’éducation, les banques et les médias. Le gouvernement grec a adopté vendredi à l’unanimité la réforme du système de retraites, l’un des piliers de la politique économique convenue avec l’Union européenne et le FMI en échange d’une aide financière massive. Le texte devrait être voté par le Parlement, où le Parti socialiste et ses alliés disposent de 155 des 300 sièges.
CONDITIONS POSÉES PAR L’UE ET LE FMI
– Pour bénéficier des 110 milliards d’euros d’aide de l’UE et du Fonds monétaire international, le projet doit être adopté avant la fin du mois de septembre.
– Conformément aux conditions posées par l’UE et le FMI, le montant des retraites est diminué, les possibilités de retraite anticipée sont sensiblement réduites, le nombre d’annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein passe de 35-37 à 40, et l’âge de la retraite pour les femmes est porté de 60 à 65 ans, rejoignant celui des hommes.
– Le défilé le plus important a réuni 50 000 personnes le 5 mai à Athènes. Le 20 mai, les syndicats avaient fait descendre 25 000 personnes dans les rues de la capitale.
Les syndicats font valoir que les Grecs commencent à ressentir dans leur vie quotidienne les effets des mesures d’austérité. En mai, les primes de vacances accordées aux fonctionnaires ont été supprimées. Le 1er juillet prend effet la hausse de la TVA, qui passe de 21 % à 23 %.